Son coming out, il le
signe avec la chanson «Yalghadi
ftomobil» sur un texte d’Ahmed Taïb
El Alj. Mais Abdelwahab Doukkali va
rapidement changer de fusil d’épaule
en s’appropriant un registre plus
posé, plus classique : «La Tatroukini»
et «Habibati» entre autres.
Doukkali
est à cette époque adulé par le public,
moins par les professionnels qu’il est
venu secouer. La suite est une série
effrénée de tubes. «Habib Ljamahir»,
«Ma Ana Illa Bachar», «Marsoul El
Houb» qui devient un succès retentissant, dépassant les frontières marocaines.
Mais le répertoire d’Abdelwahab Doukkali s’élargit avec insolence : «Lil Ou
Njoum», «Kan Ya Makan»… Inépuisable ? Certainement.