Stati a pris goût à la musique
chaâbi très tôt. C’est avec Bouchaïb Ben
Rahhal, son oncle, qu’il fait ses premiers
pas au violon.
Dans la région d’El Jadida où
il a grandi, il était de toutes les fêtes. Après
un séjour à Casablanca, il retourne chez lui
où il est engagé par une troupe locale.
Adopté et intégré dans cette formation
amateur, il restera en son sein pendant quelques années, usant du marsaoui, de
la aïta…
Stati devient plus tard le violoniste de la troupe de l’un de ses maîtres,
Salah Smaïli qui venait de décéder. En 1985, il monte sa propre formation. C’était
encore l’époque des cassettes qu’il arrivait à écouler comme des petits pains.
Zinet
Tabssima, Moulay Tahar, Moulat Laâyour Lekbar… autant de titres gravés dans
les mémoires.