Il démarre
une carrière semi professionnelle au
service amazigh de la RTM dans les
années 1960. Son passage au professionnalisme
sera au rendez-vous à la
fin des années 1970. Rouicha raconte
alors avoir choisi l’Outar pour le sauver
d’une mort annoncée.
Partant,
il s’aventure avec dextérité dans de
longs Takassim, propres aux joueurs
de Oud. Rouicha ose bien plus que ça. Il n’a jamais hésité de s’engager dans des
mélanges contrôlés, voyant clairement des ressemblances entre la musique du
Souss et la musique asiatique.
D’une simplicité déconcertante, d’une générosité
rare, Mohamed Rouicha a toujours répondu présent, sa manière de contribuer à
l’épanouissement de ce genre musical à travers le Maroc, dans d’autres contrées
également.